En théorie, la valeur verte établit que, si un immeuble est vertueux sur le plan environnemental, il bénéficie d’une plus-value (que ce soit sur les loyers, le prix de vente, l’attractivité, l’augmentation de la liquidité de l’actif, etc.).
En pratique, ce n'est pas toujours le cas. D’autres critères restent prioritaires, comme la localisation, le taux de vacance du secteur ou le standing d’un bâtiment, indépendamment de sa sobriété énergétique. Cependant, la donne est en train de changer, notamment du fait des réglementations successives mises en place. En effet, le caractère durable et vertueux d’un bâtiment semble devenir un critère qui pèsera de manière significative sur les paramètres de valorisation immobiliers. Et c’est une bonne nouvelle !
Lors des échanges du groupe de travail de l’OID (Observatoire de l’Immobilier Durable), diverses définitions générales de la valeur verte ont pu être énoncées, on peut retenir celle-ci : la valeur verte correspond à :
On peut aussi rajouter que, selon l’ADEME, la valeur verte d’un bien ne se traduit pas seulement par une valeur financière supplémentaire à la commercialisation ou à la location du fait d’une meilleure performance environnementale. D’autres critères peuvent être pris en compte, comme :
Pour que la valeur verte soit opérante, cela implique donc que les différents contributeurs jouent leurs rôles :
La contribution collective de ces acteurs garantit la performance environnementale et énergétique du bâtiment, créant ainsi une valeur verte durable.
Le constat scientifique est sans appel, les rapports successifs du GIEC soulignent l’importance d’agir pour adapter les villes au changement climatique. La végétalisation des villes apparaît comme une des solutions désormais essentielles pour permettre aux zones urbaines de devenir plus résilientes, en permettant notamment de :
Les projets mis en œuvre par aKagreen sont conçus pour s’inscrire pleinement dans cette démarche, en sélectionnant par exemple des variétés locales et mellifères pour favoriser des écosystèmes résilients et vivants.
La loi APER du 10 mars 2023 complète le dispositif de la loi Climat et Résilience en introduisant notamment l'obligation d'installer, sur certains bâtiments tertiaires existants, des panneaux photovoltaïques ou des dispositifs végétalisés. Désormais, lors de leur construction, d'extensions ou de rénovations lourdes, certains bâtiments sont soumis à des obligations. Ils doivent intégrer sur au moins 30 % de la toiture du bâtiment un procédé de production d'énergies renouvelables ou un système de végétalisation. Ce pourcentage sera porté à 40 % en 2026, et à 50 % en 2027.
Cette obligation de végétaliser les toitures des bâtiments apparaît comme une opportunité de valorisation des biens immobiliers, allant dans le sens de prise en compte de la valeur verte.
Les textes réglementaires initiés par le Grenelle de l’environnement semblent tous aller dans ce sens. En effet, on peut évoquer le Dispositif Éco-Énergie Tertiaire (DEET) qui est une obligation réglementaire qui engage tous les acteurs du tertiaire vers la sobriété énergétique. Elle impose une réduction progressive de la consommation d’énergie dans les bâtiments à usage tertiaire afin de lutter contre le changement climatique. Tous les domaines du secteur tertiaire sont touchés, y compris les bureaux.
La végétalisation influence la valeur d'un bien à travers les mécanismes de marché et de certification.
La Taxinomie européenne est un règlement publié par la Commission Européenne en 2020 pour définir ce qu'est une activité économique durable.
Elle met en place 6 critères permettant de déterminer si une activité économique est considérée comme durable sur le plan environnemental :
Pour déterminer son alignement, une activité économique doit respecter 3 principes :
La taxinomie européenne impactera le cadre des publications obligatoires d’informations extra-financières telles que les Déclarations de Performance Extra-Financière (DPEF) que doivent publier différents acteurs.
On peut ici faire le lien avec les critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) de la démarche RSE des entreprises. Grâce à ses services, aKagreen offre des solutions qui permettent aux entreprises de répondre à ces critères, rendant ainsi leurs actifs plus attractifs pour les fonds d'investissement socialement responsables (ISR).
Les certifications environnementales apparaissent comme un moyen de légitimer la performance environnementale d’un bâtiment. La végétalisation des bâtiments est un critère clé pour l’obtention des labels, tels que BiodiverCity, HQE ou BREEAM. Nos initiatives valorisent vos projets immobiliers en les positionnant comme des exemples de bonnes pratiques en matière de constructions durables.
Ainsi, la certification permet non seulement d'augmenter l'attractivité du bien, mais peut aussi se traduire par une prime financière ou la réduction des délais de vente, comme le montrent les études.
Les projets de végétalisation portés par aKagreen permettent d’obtenir les certifications et labels qui valorise la valeur économique du bâtiment : la valeur verte.
La végétalisation des espaces intérieurs et extérieurs au sein des entreprises apporte à ces dernières des bénéfices concret et mesurables :
Il est important de noter que la valeur verte d’une installation ne se maintient que si celle-ci est bien entretenue. Cet entretien est essentiel pour préserver :
En effet, une mauvaise maintenance pourrait conduire à une perte de biodiversité, une dégradation de l’isolation, etc. C’est pourquoi aKagreen s’engage concrètement dans le suivi et la maintenance des parcs végétalisés. Nous offrons une expertise et un accompagnement à long terme afin de garantir la pérennité et la performance des installations.
La valeur d'un bâtiment ne se mesure plus seulement à sa localisation, mais de plus en plus à sa performance environnementale.
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Sources :